La mission de Bensallem Guessous auprès de Golda Meir à Jérusalem
Les relations secrètes entre le Maroc et Israël entre 1956 et 1965
Yigal Bin-Nun
A ces relations diplomatiques prirent part des médiateurs israéliens tels que Jo Golan, qui vient de disparaître et André Chouraqui ; des personnalités juives locales restées dans l’ombre comme Sam Benazeraf et Isaac Cohen-Olivar, des français comme le commissaire Emile Benhamou, des chefs de la Misgeret et du Mossad : Yaaqov Caroz, David Shomron et Meir Amit et des dirigeants marocains comme Bensallem Guessous, le prince Moulay Ali, Abdelkader Ben Jelloun, Mehdi Ben Barka, Mahjoubi Aherdan, le colonel Mohamed Oufkir et son adjoint Ahmed Dlimi. Les efforts du souverain Hassan II et sa clairvoyance dans le domaine des relations internationales engendrèrent les prémisses de l’accord de paix entre l'Égypte et Israël, précédés par les entretiens qui se déroulèrent au Palais Royal d’Ifrane.
Est-il temps de révéler les circonstances de la disparition du leader progressiste Ben Barka, de sa mort et du lieu où repose son corps ? Ni la France ni le Maroc n’ont encore décidé de le faire. La presse et les maisons d’éditions en France regorgent de versions erronées sur cette affaire à laquelle prirent part quatre Etats.
Est-ce que M. Bin-Nun est en mesure de nous dire quel fut le rôle du Mossad dans l'assassinat de notre ami Ben Barka ? En tout cas, le "Centre communautaire" n'a pas affiché le résumé des conférences qu'il a dû prononcer entre janvier et juin 2004